Aujourd’hui, les compétences psychosociales (CPS) occupent une place centrale dans les politiques de santé publique. Reconnues comme un véritable facteur de protection, elles renforcent le bien-être psychique, aident à prévenir les comportements à risque (violences, addictions, harcèlement) et favorisent une meilleure santé mentale tout au long de la vie.
Selon le Référentiel opérationnel de Santé publique France (2025), les CPS regroupent des aptitudes cognitives, émotionnelles et sociales qui permettent à chacun de mieux se connaître, de réguler ses émotions, de développer des relations constructives, de prendre des décisions responsables et de faire face aux défis de la vie quotidienne.
Le milieu scolaire constitue un cadre privilégié pour soutenir ces compétences. Parce qu’il accueille tous les enfants au quotidien dans une période de développement sensible, il offre une occasion unique d’agir de façon précoce et continue. Développer les CPS à l’école, c’est donc intervenir directement sur les déterminants de la santé mentale et du bien-être, au bénéfice des enfants d’aujourd’hui… et des adultes de demain.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le Jeu du Bon Comportement (GBG) : non seulement comme outil pédagogique, mais comme intervention de prévention permettant de renforcer les CPS des élèves tout en favorisant un climat de classe apaisé et coopératif.
Le Jeu du Bon Comportement (GBG) a vu le jour à la fin des années 1960 aux États-Unis. Son origine est profondément ancrée dans la pratique : Muriel Saunders, enseignante en CM1, faisait face à une classe comptant de nombreux élèves perturbateurs. Réalisant en parallèle de son activité d’enseignement un doctorat de psychologie, elle a mobilisé ses connaissances en psychologie socio-cognitive pour concevoir un dispositif innovant. Son objectif : aider les enfants à se socialiser dans leur rôle d’élève, renforcer la coopération et instaurer un climat de classe favorable aux apprentissages.
Au fil des décennies, le GBG a été enrichi et validé par de nombreuses recherches internationales, confirmant son efficacité durable sur la santé mentale, la réduction des comportements à risque et la réussite éducative.
En France, le GBG est pratiqué depuis 2015. Une étude de faisabilité a été menée pendant deux ans afin de s’assurer que la version française, adaptée à notre contexte scolaire et culturel, garantisse les mêmes effets que les versions internationales.
En 2017, le CODES 83 a bénéficié du tout premier transfert de compétences français : une formation approfondie et une supervision sur deux années, qui ont permis d’ancrer durablement le programme dans le département du Var. Depuis, le déploiement s’est progressivement élargi : 36 établissements ont déjà expérimenté le GBG, représentant 238 enseignants formés et plus de 4411 enfants bénéficiaires.
La pratique du programme GBG s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale de promotion des compétences psychosociales, en cohérence avec les orientations de santé publique, et constitue une réponse innovante et éprouvée pour accompagner les enseignants comme les élèves.
Année scolaire 2025-2026 :
Écoles élémentaires :
Depuis 2017 :
Écoles élémentaires :
Écoles maternelles :
Ateliers GBG
Quels bénéfices avez-vous constaté chez vos élèves (suite à la mise en place du GBG) ? »
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