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Contexte L’adolescence demeure la principale période de la vie où se déroulent les premières consommations de substances psychoactives licites et illicites. La poursuite du développement du cerveau durant cette période rend
Comme chaque 31 mai depuis 1987, la journée mondiale sans tabac est organisée par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS).
Le thème de la campagne 2023 « Cultivons des aliments, pas du tabac » est l’occasion de réfléchir aux bénéfices de l’arrêt du tabac, à la fois pour sa santé et celle de la planète, ainsi que de mobiliser les gouvernements à prendre des mesures fortes pour accompagner les agriculteurs vers des cultures plus durables.
Le constat de l’OMS est que la culture du tabac nuit à notre santé, à la santé des agriculteurs et de la planète.
En ce qui concerne la santé des agriculteurs, les trois conséquences les plus connues sont la maladie du tabac vert qui provoque une intoxication due à la nicotine, l’exposition à la poussière du tabac et d’autres produits chimiques ainsi que des maladies pulmonaires chroniques dues à l’inhalation de la fumée du tabac lors du séchage des feuilles. Les problématiques sanitaires touchent particulièrement les populations vulnérables et notamment les femmes et les enfants qui sont souvent les plus représentés parmi les travailleurs du tabac ainsi que les plus exposés aux risques sanitaires graves.
Un autre risque lié à la cultivation du tabac concerne la sécurité alimentaire et la nutrition.
Le tabac est cultivé dans plus de 124 pays dont les trois principaux sont la Chine, le Brésil et l’Inde qui représentent plus de 60 % de la production mondiale. Cependant, à cause des règlementations de plus en plus strictes, les industries du tabac se tournent vers l’Afrique pour augmenter la production des feuilles de tabac.
La conséquence de cela est que le continent africain voit ses terres s’appauvrir encore plus car de plus en plus de terres « de qualité » sont destinées à la culture du tabac au détriment des cultures vivrières. Cela est dû en partie à un choix politique de ne pas soutenir les cultures de remplacement car moins rentables et aussi par le fait que le tabac met 9 mois pour arriver à maturation, rendant ainsi impossible le développement d’autres cultures sur la même parcelle.
De plus, le tabac étant en monoculture, est davantage exposé à des maladies ou parasites, ce qui demande d’utiliser d’avantage des produits chimiques qui appauvrissent les sols en rendant difficile de pratiquer la culture intercalaire (qui consiste à faire pousser à proximité étroite deux espèces différentes ou plus).
Enfin, l’industrie du tabac a une large responsabilité dans la dégradation de l’environnement et de la planète.
Nous avons déjà abordé la problématique de l’appauvrissement des sols dû à l’utilisation des pesticides. Cela a également un impact plus largement sur l’écosystème des vivants, notamment sur les nappes phréatiques, la flore et la flone. A cela s’ajoute la déforestation liée au séchage des feuilles de tabac, aux filtres, aux emballages et aux étiquetages des produits du tabac. Des millions de tonnes d’emballages, en grande partie en plastique, finissent en déchets sauvages et le mégot représente 40% des déchets de la mer Méditerranée.
Pour faire face aux différentes conséquences liées à la culture du tabac mais également à sa consommation, plusieurs actions sont possibles.
L’OMS s’engage chaque année à lancer une campagne pour fédérer les acteurs politiques ainsi que ceux de la prévention dans la lutte contre le tabagisme.
Pour l’année 2023 les objectifs sont multiples :
Source – site de l’OMS
Santé Publique France a lancé une campagne de dénormalisation du tabac pour la troisième année consécutive afin de poursuivre les efforts engagés et renforcer le mouvement de dénormalisation pour toute la société.
L’objectif à terme est d’augmenter la proportion de fumeurs dont les attitudes sont favorables à l’abstinence tabagique, en rendant plus désirable une vie sans tabac.
Sur un ton positif et inspirant, le dispositif invite à rejoindre une vie sans tabac.
Le Codes 83 est engagé depuis plusieurs années dans la mise en place de deux projets :
Contexte L’adolescence demeure la principale période de la vie où se déroulent les premières consommations de substances psychoactives licites et illicites. La poursuite du développement du cerveau durant cette période rend
Grand défi collectif pour inciter et soutenir les fumeurs volontaires à l’arrêt du tabac pendant un mois !
Le Comité Départemental d’Éducation pour la Santé du Var (CODES 83), association de loi 1901, est membre de l’IREPS PACA.
©CODES 83 – Comité Départemental d’Éducation pour la Santé du Var
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