Le 26 septembre est consacré à la Journée mondiale de la contraception, une occasion soutenue activement par de nombreuses organisations à travers divers pays. Son objectif primordial est de réduire significativement le nombre de grossesses non désirées à l’échelle mondiale.
En dépit d’une large disponibilité des moyens contraceptifs en France, une grossesse sur trois demeure non planifiée, avec 64 % d’entre elles aboutissant à une interruption volontaire de grossesse (IVG). La contraception d’urgence reste insuffisamment utilisée : en 2016, seulement 6,2 % des femmes âgées de 15 à 49 ans exposées à un risque de grossesse non désirée ont eu recours à la contraception d’urgence au cours des 12 derniers mois. (Source Santé Publique France)
Il est essentiel de comprendre que l’efficacité d’une contraception repose sur son adéquation avec le mode de vie, la situation affective et médicale de chaque individu. Opter pour une méthode contraceptive qui répond à ses besoins spécifiques est crucial pour prévenir les grossesses non désirées et garantir une meilleure santé reproductive.
Depuis le 1er janvier 2023, l’Assurance Maladie prend en charge intégralement les préservatifs des marques “Eden” et “Sortez couverts !” pour les jeunes de moins de 26 ans, et ce, sans nécessiter de prescription médicale et sans minimum d’âge.
Pour obtenir une boîte de préservatifs gratuitement en pharmacie, les personnes majeures doivent présenter leur carte Vitale ou une attestation de droits. Pour les mineurs, une simple déclaration sur l’honneur suffit à justifier son âge ou son statut d’assuré social (ou de bénéficiaire de l’AME). Ils peuvent également demander le secret de la délivrance.
Jusqu’à 2022, la contraception était gratuite pour les jeunes filles mineures, mais depuis, cette gratuité s’étend à toutes les femmes jusqu’à l’âge de 25 ans.
Depuis le 1er janvier 2023, la contraception d’urgence hormonale (encore appelée « pilule du lendemain » ou « pilule de contraception d’urgence ») est disponible en pharmacie, sans prescription médicale et sans avance de frais, pour toute femme mineure ou majeure.
Aujourd’hui, la contraception masculine repose principalement sur les préservatifs et la vasectomie.
Cependant, des recherches sont en cours pour développer de nouvelles méthodes plus acceptables, moins contraignantes et sans effets indésirables pour les hommes. Parmi ces méthodes, on retrouve l’approche hormonale avec des essais cliniques ayant montré des résultats prometteurs, mais nécessitant encore des améliorations pour être prescrites.
Une autre piste étudiée est la contraception masculine thermique, qui consiste à réchauffer les testicules pour stopper la production de spermatozoïdes, mais cette méthode n’est pas encore officiellement reconnue comme fiable par les autorités de santé françaises.
Enfin, d’autres substances extraites de plantes sont également en étude. En conclusion, il existe déjà des options fiables pour les hommes, mais de nouvelles méthodes sont en développement pour permettre aux hommes de prendre en charge la contraception au sein du couple. Cependant, il reste à voir si ces nouvelles options seront largement adoptées par les hommes et si elles contribueront à soulager les femmes de la responsabilité de la contraception.
Une éducation à la santé sexuelle, et en particulier sur la contraception, joue un rôle essentiel dans la promotion d’une sexualité responsable et éclairée. Cet apprentissage précoce et complet permet aux individus de prendre des décisions éclairées concernant leur santé reproductive, évitant ainsi des conséquences potentiellement préjudiciables pour leur bien-être physique et émotionnel.
La connaissance des différentes méthodes de contraception est fondamentale pour prévenir les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles (IST).
En comprenant les avantages, les limites et les risques associés à chaque méthode, les personnes peuvent choisir celle qui leur convient le mieux.
L’éducation à la contraception doit être accessible à tous, quel que soit l’âge, le genre ou le contexte socio-économique. Il est aujourd’hui primordial que les jeunes reçoivent cette éducation à la santé sexuelle, car ils sont souvent exposés à des informations erronées et à des pressions sociales concernant la sexualité. Une connaissance solide de la contraception leur permet de se protéger et d’éviter les grossesses non planifiées.
Le CODES 83 développe plusieurs actions autour de la santé sexuelle et accompagne différents types de publics
Programme d’éducation à la vie affective et sexuelle dans les collèges et les lycées du Var
Fusion des projets “Dans le Var, la santé des jeunes en ETAPS” et son extension.
Action globale de promotion de la santé en milieu pénitentiaire
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Le Comité Départemental d’Éducation pour la Santé du Var (CODES 83), association de loi 1901, est membre de l’IREPS PACA.
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